
La zone humide de la Hunière magnifiée par le froid
Mardi 16 janvier 2024, ma petite commune de Nozay (Loire-Atlantique) s’est réveillée sous le givre. Le soleil pointant à peine à l’horizon dégagé, l’occasion était trop belle pour manquer une courte balade photos sur le chemin retour de l’école…
C’est vers la zone humide alimentée par le ruisseau de la Hunière, en contrebas du cimetière, que se sont portés mes pas et mon objectif photographique. Un paysage blanchi par les cristaux de glace accrochés à la végétation. Des mares gelées emprisonnant quelques plumes abandonnées par des oiseaux venus s’y poser. D’ailleurs, mon arrivée dérange un héron cendré qui s’envole dans la brume dorée par le soleil en train de se lever.
Des bouquets de graminées et d’herbes hautes dressent fièrement leurs fleurs fanées, figées par le froid. Et tandis que le soleil prend encore de la hauteur, des milliers d’arcs-en-ciel miniatures jaillissent des gouttelettes suspendues au chiendent qui tapisse le sol.
Au jardin public de Nozay, le soleil prend peu à peu le dessus
De l’autre côté de la route menant au Vieux bourg, le chemin vers le jardin public se réveille peu à peu sous les rayons du soleil. Sous mes pieds craque le tapis de feuilles mortes gelées. Le vieux chêne, malmené par les siècles, semble trouver une seconde jeunesse sous les ors du levant.
Sous l’assaut pourtant bien timide de ce dernier, la fine pellicule de glace qui recouvrait les étangs ne résiste pas longtemps, privant de patinoire les canards résidents. Tandis que les Colverts, insensibles au froid, glissent sur l’eau pour s’éloigner, je décide qu’il est temps de ramener mes orteils transis chez moi…
Magnifiques photos et très beaux textes.
Bisous.